Impressions personnelles

Pour conclure, nous allons ici faire personnellement un bilan de notre voyage:

Clémence Daloz:

Tout d’abord, je souhaite remercier l’OFAJ qui nous a permis de faire ce beau voyage.
L’Allemagne a toujours été pour moi un pays duquel je me sens proche, c’est pourquoi depuis 12 ans j’apprends cette langue. Par ce voyage en vélo, je me suis rendue compte à quel point les allemands étaient chaleureux et ouverts, ils nous ont accueilli spontanément, ce qui nous a fait chaud au cœur. J’ai pu alors  converser avec la population locale. Parfois l’accent, en particulier, le bavarois était un peu difficile à comprendre, mais partout nous nous sommes bien entendu avec les gens rencontrés. De plus, depuis que je suis petite, je pars chaque année en vacances faire des randonnées vélo. Au début, avec mes parents, nous allions toujours en Allemagne, car les aménagements cyclables sont plus nombreux et donc plus sécuritaires. Ensuite, je suis partie avec des amis en Ardèche depuis Besançon, puis j’ai effectuée l’année dernière la traversée des Alpes Suisses pour aller en Italie. Le vélo est pour moi un très bon moyen de locomotion, tout à fait écologique, relativement rapide et il permet de s’imprégner des us et coutumes d’un pays lentement et en profondeur. Ainsi nous avons traversé de beaux villages, et pu voir par exemple les grands sapins dégarnis de leurs branches pour la fête païenne du premier mai, afin de fêter la fertilité. De plus, nous avons admiré les églises avec leur clocher en bulbe, typiques de la Bavière. Le parcours que j’ai le plus apprécié est la véloroute dans la vallée encaissée du Danube, entre les falaises, juste après Tuttlingen jusqu’à Hausen-im-Tal. J’ai aussi apprécié la Bavière, qui possède un charme assez particulier.
En conclusion, ce voyage a été une expérience enrichissante sur de nombreux plans : les plans linguistique, culturel et sportif. Ainsi, je conseille ce voyage à quiconque aurait envie d’évasion cyclo-touristique et une envie de découvrir l’Allemagne sous un autre angle.

Clémence.

 

Guillaume Vuillet

Comme Clémence, un grand merci pour l'ofaj s'impose qui nous a permis de partir et de rester plus longtemps en Allemagne! Je n'avais jamais fait d'allemand avant de partir, mais je comptais commencer cette langue à la rentrée 2010 en école d'ingénieur. Ce voyage m'a conforté dans ce choix! Les allemands sont ouverts, convivials et généreux! Grâce à cette expérience, peut-être que j'irais effectuer un de mes deux stages ou un semestre à faire à l'étranger de mon école! La structure des ville m'a marqué, pas de centre historique comme en France ni de banlieue! Les villes semblent être "un tout"! En effet, lorsqu'on arrive par exemple à vélo dans une de ses villes, on a pas les visions classiques qu'on l'on a en France: Banlieue et/ou zones commerciales, zones pavillionnaires et centre historique. Ici, on arrive directement dans la ville.
Ayant un beau drapeau français sur mon vélo, j'ai pu discuter avec pleins d'allemands souhaitant parler français et par ce fait j'ai pu remarquer le niveau scolaire des langues en allemagne qui dépasse largement le niveau scolaire français!
Pour conclure, l'allemagne m'a charmé, tant par sa population que par les infrastructures pour le vélo.

Guillaume.

 

Nina Gindre


J’ai beaucoup aimé l’Allemagne, avec sa vélo-route qui serpente aux abords du Danube. J’ai été impressionnée par le respect des cyclistes et de leur amabilité.
En Allemagne un sentiment de confiance règne et dans les grandes villes nous n’avions pas peur de laisser nos vélos accrochés sans surveillance. Dans les villes les pistes cyclables qui ne disparaissent pas contrairement aux pistes cyclables françaises qui s’arrêtent après une intersection ou quand la route est trop petite. Les pistes cyclables sont plutôt directes et ne font pas de détours, elles mènent jusqu’au centre ville et sont généralement bien indiquées, bien que parfois il est difficile de se retrouver au cœur des très grandes villes comme Passau après les avoir visitées et perdu le fil de la véloroute par exemple. De plus ce qui a été très impressionnant c’est de ne pas retrouver l’euro vélo route 6 dans les villes, non qu’elle soit mal indiquée mais en Allemagne il existe tellement de véloroutes et de pistes cyclables que les habitants ne les connaissent pas toutes par leur nom. Munich a aussi été une ville très surprenante, nous y avons rencontré énormément de cyclistes surtout grâce a ses multiples pistes cyclables, son réseau de transport urbain et ses parkings très chers. Généralement nous avions la véloroute pour nous,tous seuls, on rencontrait parfois quelques cyclistes, et rollers mais les seuls moment où on a trouvé la véloroute un peu chargée c’est aux alentours des grandesnvilles et le weekend où les cyclistes sortaient pour les balades dominicales. La véloroute est très relaxante, il est en effet très agréable de suivre des panneaux (toujours très bien placés à chaque intersections) et de regarder le paysage plutôt que de garder le nez rivé sur la carte. De plus la vélo- route est souvent bien protégée des voitures et l’on peut rouler de front sans déranger personne. Les cotes sont très rares mais le voyage n’en est pas pour autant monotone grâce à la diversité des paysages. J’ai par contre été surprise de l’importance du nombre de route en graviers plus difficilement praticables. Les seules fois où la route a été dure c’est sous la pluie battante, qui s’est montrée plus souvent qu’à son heure pour un mois de juillet.


L’accueil des allemands a été toujours très agréable, plusieurs fois alors que nous avions nulle part ou dormir des habitants nous ont proposé leur jardin, leur abri à bois, leur grange ou même leur maison quand nous ne trouvions pas où dormir en camping ce qui était plutôt rare !
J’ai trouvé cette solidarité très agréable. Les gens que nous avons rencontré au bord de la vélo route étaient toujours prêt a faire des détours pour nous indiquer des camping et échanger avec nous, prêt a nous aider
quand les vélos ont crevés, les vendeurs des magasins ont toujours été très arrangeants pour nous réparer les vélos très rapidement (en nous faisant passer en priorité) pour que nous puissions poursuivre le voyage.
La véloroute passe aux abords de sites intéressants, de lacs comme le lac de Constance (ou il est indispensable d’avoir un anti moustique très efficace), de charmants village plus ou moins touristiques, des villes de toutes tailles, les impressionnantes chutes du Rhin. Le Danube près de sa source est très propre contrairement au Doubs ce qui nous a permis de nous y baigner.
Grace à ce voyage nous avons appris qu’il est facile de se déplacer d’un bout à l’autre de l’Europe et pas seulement en avion ou en train pour découvrir des paysages merveilleux (tantôt bucoliques mais très souvent agricoles et citadins) et de découvrir l’Allemagne à son rythme, empli d’un sentiment de grande liberté et que ce n’est pas parce que la France organise chaque année le tour de France qu’elle est la nation du vélo !


Nina

 


Cloé louitisserand


Ce voyage m'a énormément plu ! C'était la première fois que je faisais de la randonnée à vélo et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais je n'ai pas été déçue. L'ambiance dans le groupe était très bonne et les journées pas trop chargées nous permettaient d'avoir du temps libre pour bouquiner, discuter entre nous et visiter les environs.

Cette randonnée m'a donné envie de me déplacer encore plus souvent à vélo qu'auparavant. J'avais pour habitude de prendre le vélo pour mes courts trajets sans bagages, je sais maintenant que c'est possible aussi quand on est chargé et sur des longues distances (à coupler avec le train si nécessaire).

J'ai aussi constaté la grande différence de perception du vélo entre l'Allemagne et la France. Certaines villes d'Allemagne sont plus froides, plus humides ou ont plus de relief qu'en France, elles ont pourtant un pourcentage beaucoup plus important de trajets en vélo ! Les raisons en sont multiples. Au delà d'une simple différence de culture et d'habitudes, l'Allemagne est vraiment aménagée pour les cyclistes : on y trouve de nombreux Radwanderweg en campagne et des voies cyclables en ville (empruntant le trottoir ou la route), les magasins spécialisés sont courants et bien fournis en accessoires utiles : béquilles, paniers, capes de pluie... De plus, certains détails contribuent à l'utilisation du vélo : il est autorisé dans les transports en commun (très utile en cas de crevaison, de fatigue ou quand on est accompagné d'un non cycliste) et il est facile à stationner, tant dans la rue que dans la cour de son immeuble (à Berlin, il y avait environ un vélo par appartement dans la cour de l'immeuble où je logeais). Étant actuellement en formation d'ingénieur dans le domaine des transports, ces constatations m'ont donné envie de me spécialiser dans la conception de véloroutes ou de voies cyclables, en France ou en Allemagne.

Cloé


Pour finir: Les rencontres du voyage

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